1- La vision des pères de l’Europe est loin d’être atteinte. Un énorme chemin a été accompli mais la guerre reste présente dans trop d’endroits, y compris sur le sol de notre continent européen. Cela doit donc être un engagement clair et conscient des responsables européens. Cela passe sûrement par une nouvelle attitude de l’UE vis à vis de la Russie, en différenciant bien sûr le peuple russe et les autorités du pays. L’aliénation de ce pays a eu, depuis 25 ans, de graves conséquences sur l’ensemble de la situation européenne et mondiale et il doit sûrement y avoir des solutions autres à trouver, pour poursuivre la pacification de notre continent dans son ensemble, y compris avec la Russie. Notre position à l’égard de l’Ukraine doit intégrer ce souci pour faire de l’Ukraine un lien naturel plutôt que d’en faire le jouet de nos oppositions.
2- Il faut parvenir à donner un vrai pouvoir au Parlement Européen, assurer une communication positive sur les succès et réalisations de l’UE, sans se laisser happer par les slogans nationalistes et égoïstes, assurer un lien plus fort avec les citoyens.
3- inventer des grands projets qui unissent les européens : les liaisons de ferroutage seraient un vrai « plus » – développer Erasmus encore – une diplomatie commune et réelle, ce qui signifie plus d’unité entre les pays et l’acceptation de transfert de compétences pour rendre l’UE concrète et réelle.
4- Les outils utilisés depuis le début de l’UE n’étaient que des outils au service du projet global, pas des fins en soi. C’est vrai de la PAC, de l’Euro, et bien d’autres. Quels seront les supports d’une plus grande unité européenne ? Est-ce que cela pourrait être une vraie politique de soutien aux pays en développement, ce qui d’ailleurs est une vraie solution aux défis de l’immigration. Si les gens sont bien chez eux, ils ne voudront pas partir !