Le périscolaire ou la démission de l’Etat
Revenons quelques années en arrière… L’éducation, un poste important dans le budget de l’état. Trop peut-être pour certains au sein des ministères. Comment réduire ce coût ? L’idéal serait de partager la facture. Mais avec qui ? Avec les communes ? Impensable, jamais cela ne passerait. Alors, une idée germe…
1ère étape, la semaine de 4 jours. Le pays s’organise pour affronter cette petite révolution. Quelques années passent, et on s’habitue… Alors on peut enclencher la seconde étape : revenir à la situation antérieure. Mais en employant l’arme la plus puissante de notre siècle : la communication. La dernière demi-journée d’école revient, mais sous forme d’activités périscolaires (les fameux TAP). Et hop, ni vu ni connu, on a remis à la charge des communes une fraction du coût de l’éducation. La décentralisation de l’éducation progresse, l’égalité des chances se fait grignoter peut à peu, et on introduit l’idée que pour éduquer ses enfants, il faut payer de sa poche, que ce n’est plus une charge partagée par la communauté.
Ma proposition : supprimer immédiatement cette abomination, et rétablir les 9 demi-journées. Laisser les communes décider de la demi-journée adéquate (mercredi ou samedi). Et ainsi redonner aux enfants les 12,5 % de temps d’enseignement qui leur manquent.
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