Société Humaniser et maîtriser la politique d’immigration Archives

Un nouveau deal pour le développement et l’environnement

Dans son évaluation de la pauvreté dans le monde de 2005, la Banque Mondiale estimait que 1,4 milliard de personnes (20,6 % de la population mondiale) vivaient avec moins de 1,25 dollar US par jour, et ce chiffre s’élevait à 2,6 milliards (38,25 %) lorsque l’on retenait un seuil de pauvreté de 2 dollars.

François Bayrou a récemment présenté les chiffres effarants sur la répartition de la richesse mondiale.

Tant ma formation universitaire (droit, économie du développement, management, histoire, géographie), que mon expérience professionnelle, ou encore mon cursus de vie personnelle multiculturel m’ont amené à comprendre, il y a plusieurs années, que l’aide au développement, interne ou international, lequel est indissociable d’un développement durable, ne pourrait pas connaître d’amélioration et d’efficacité significative sans un réexamen complet de la stratégie et des moyens.

La stratégie tout d’abord : l’aide internationale, pour faire court, intervient beaucoup dans l’urgence et trop peu souvent dans ce qui permettrait de faire cesser durablement l’état de pauvreté. Tous les économistes s’accordent à penser qu’il ne peut y avoir de décollage économique sans infrastructures. Or la construction d’infrastructures requiert des ressources financières considérables et un niveau de compétences technologique élevé, ce qui précisément fait défaut dans les pays en développement.

Les moyens ensuite : l’aide, qu’elle soit de source étatique ou internationale, est insuffisante et bien souvent mal dirigée. L’aide privée reste confidentielle. Or on sait que les entreprises du monde développé se livrent à une concurrence farouche et que leurs performances auprès des consommateurs, dans notre monde hyper-connecté, dépendent de plus en plus de leur réputation et de leur image.

Il y a donc un intérêt commun entre les entreprises du monde développé et les pays en développement dans la mesure où la « philanthropie d’entreprise » des premières dirigée vers la réalisation d’infrastructures leur permettrait de rehausser leur réputation et leur image, tout en servant le décollage économique des seconds.

Avec l’aide à l’environnement, c’est la ligne conductrice du projet de fondation « Mundum Nostrum » (http://mundumnostrum.org/fr/ensemble-changeons-le-monde/ce-quest-mundum-nostrum/presentation-generale-du-projet-mundum-nostrum/).

Pour faire avancer ce projet, j’aurais besoin de rencontrer dans un premier temps des représentants du patronat français, puis européen. Est-ce que François Bayrou, Président, pourrait m’aider à atteindre cette initiative française ?

Nous avons besoin de votre avis

Les réponses (0)

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire