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Politique internationale (2) contribution de la Fédération du Morbihan

RUSSIE : Partenaire sur certains dossiers (Syrie, Iran), Menaçante par volonté expansionniste (Ukraine, Pays Baltes….)
La diplomatie n’est ni toute noire, ni toute blanche. Elle est, toujours, entre les deux. Il n’est pas possible de laisser la Russie faire ce qu’elle veut et il serait irresponsable, en matière diplomatique, de refuser le dialogue avec elle (pourtant on l’a fait !).
En commerce extérieur, le solde des importations/exportations russo-européennes s’équilibrent.Pétrole et gaz d’un côté, produits de consommation de l’autre.
La politique internationale est du moyen-long terme, Poutine personnage clivant et dangereux, -un enjeu à lui seul-. La marge est étroite et il faut savoir différencier Poutine de la Russie.

ÉTATS-UNIS : nécessité de différencier États-Unis et Administration TRUMP. Malgré une tentative vers la zone pacifique, les rapports transatlantiques devront perdurer et perdureront. Certaines des coopérations engagées devront se prolonger (antiterroristes au Sahel notamment).
Dans sa relation transatlantique le nouveau Président de la République devra à la fois faire preuve d’audace et de patience, et face à TRUMP d’intelligence diplomatique.

MONDE ARABO-MUSULMAN : Jusqu’à la première guerre du Golfe (1991), la France avait une image particulière, une voix singulière, un message humaniste, favorisées par une proximité avec les pays du sud. Depuis cette date, elle n’a plus « une politique arabe » mais plusieurs, au gré des circonstances que son retour au sein du commandement intégré de l’OTAN, n’a pas amélioré.
CHINE : avec laquelle nous n’avons plus de « possible points de friction », c’est sur un plan économique que porteront l’essentiel de nos relations. Dans ce cas de figure et face à une telle puissance économique, c’est l’Europe qui devra jouer son rôle.

En conclusion :

Vu de l’étranger, la France donne l’impression d’un pays fermé, dont les débats internes sont mal compris ou mal interprétés. Vis-à-vis du monde arabo-musulman, la France devra s’appuyer sur une diplomatie porteuse d’un message clair et fondateur, relayé par un ministre d’envergure internationale reconnue.

Autour du Président de la République élu, la nouvelle équipe doit choisir entre une stratégie de politique internationale « gaullienne » c’est-à-dire universaliste ou une politique basée sur un ancrage occidentaliste. Quelle que soit la stratégie adoptée, la France devra clairement, fortement, annoncer, quelle sera sa vision du monde et comment elle entend la mettre en œuvre.

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