Société Garantir une politique de santé juste et efficace Archives

Une médecine plus juste et plus efficace (contribution du MoDem 56)

III – SOCIAL – PROPOSITIONS POUR UNE MÉDECINE PLUS JUSTE ET PLUS EFFICACE

La réforme de la SECU intéresse tous les citoyens.
Inspirées par des propositions de médecins libéraux et de la Fédération Hospitalière de France (FFH : en annexe du présent document) regroupant tous les hôpitaux Paris et CHU (hors APHP) et émanant de médecins qui souhaitaient repenser le système, en partant des problématiques propres aux territoires, sans s’affranchir des règles économiques (2015).

Buts :
* améliorer l’égalité d’accès aux soins et leur qualité,
* préserver l’équilibre sans générer de nouvelles dépenses. * le rôle des acteurs et une gouvernance avec les élus de la région :
– Assurance Maladie et Mutuelles complémentaires pour le financement,
– État pour la stratégie nationale de santé
– Région pour les stratégies locales.
(Aujourd’hui, 37 % des médecins jugeraient que l’offre de soin est adaptée).

PRÉCONISATIONS

Créer un Bassin de Proximité de Santé (BPS) La FHF préconise un groupement hospitalier de territoire (GHT) qui pourrait donner trop de pouvoirs aux Centres hospitaliers ou aux Centres Hospitaliers Régionaux, au détriment de la médecine de ville.

* Une nouvelle démocratie sanitaire 83 % des médecins libéraux sont favorables au partage de l’autorité de L’État représenté par l’Agence Régionale de Santé (ARS) avec médecins hospitaliers et libéraux par le biais d’une coordination régionale.

* Nouvelle professionnalisation et formation des médecins 93 % des médecins jugent prioritaire l’adéquation entre formation initiale et réalités de l’exercice professionnel.

* Promouvoir et faciliter les coopérations inter professionnelles 79 % des médecins souhaitent une coopération étroite entre médecine de ville et hôpital. L’embouteillage des urgences serait un exemple de l’absence de ce lien.

* Définir la place respective de l’Assurance Maladie et des Complémentaires est une priorité pour 86 % des médecins.

* Professionnaliser la formation des médecins Partant des données exprimées par les territoires en terme de besoins ou de dépistages, il serait possible de définir le nombre de médecins qu’il est nécessaire de former, leurs spécialités et leur exercice. L’approche territoriale constitue donc une base de réforme.

* Revoir le Numérus clausus et réviser le système de sélection d’accès au 1er cycle d’études médicales (le premier est contourné par des pays européens), le second, aujourd’hui fondé sur des connaissances exclusivement scientifiques, ne tient pas compte de la motivation et des qualités d’empathie utiles à l’exercice du métier.
Seuls les professionnels peuvent définir ces deux points.
Les épreuves classantes nationales (ECN)-fin de 2ème cycle- pourraient devenir interrégionales (sur 5 grandes inter-régions), pour chaque spécialité, en fonction des besoins démographiques.

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