Société Respecter les choix éthiques de chacun Archives

Vertu versus légalité

Il ne faut pas confondre vertu et légalité.

Tout ce qui est légal n’est pas vertueux.

Entre vertu et légalité il existe une différence de nature, pas de degré.

Une république, une démocratie, une civilisation s’enracinent dans les vertus des citoyens.

Les valeurs ne sont rien sans des citoyens vertueux.

Par conséquent, les citoyens qui aspirent aux plus hautes responsabilités politiques doivent faire preuve des plus hautes vertus tant dans leurs paroles que dans leurs actes, tant dans leur vie publique que dans leur vie personnelle.

Un responsable politique ne peut pas, ne doit pas se contenter de parler et d’agir dans le cadre de la légalité, il doit agir et parler selon la voie de la vertu. Il doit se tenir debout. Digne. Exemplaire. L’exemple vient d’en haut. Il doit montrer le chemin du civisme vrai.

N’oublions jamais qu’en politique « La femme de César doit être insoupçonnable ».

A l’inverse, tout ce qui est légal n’est pas vertueux.

Dans un régime où la loi exigerait la dénonciation de personnes possédant certaines caractéristiques particulières, réelles ou supposées, les citoyens vertueux désobéiront à la loi, se placeront résolument dans l’illégalité, choisiront de suivre leur conscience, certes, sans doute, à leurs risques et périls tant il est des époques où se comporter en citoyen authentique est héroïque.

La vertu doit être enseigner à tous les enfants sans exception faisant que celui qui n’a pas la chance d’être vertueux par disposition innée, par tempérament, le sera par caractère, par éducation. Il apportera alors sa part à la civilisation, fièrement aux côtés de ses concitoyens.

Extrait : « Willow walk consiste à avancer d’un mouvement glissant, d’avant en arrière, de droite à gauche, tout en agitant les bras devant soi, comme des branches de willow, c’est-à-dire des saules, agités par le vent. Ce glissement des pieds dans toutes les directions nous donnait trop de fil à retordre, si bien que Kyoko a arrangé le pas spécialement pour nous : il nous suffisait de glisser vers l’avant comme en marchant. » (Murakami Ryû. Kyoko, roman. Page 173. Editions Philippe Picquier).

Cet extrait illustre comment les cours d’éducation civique doivent être adaptés pour que tous les enfants, tous les adolescents et tous les adultes soient en mesure d’adopter un comportement citoyen, quelques soient les origines (sociales, culturelles…) et les dispositions naturelles de chacun d’eux

Nous avons besoin de votre avis

Les réponses (0)

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire