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La santé, une source de devises

La France fait de la culture un moyen de rayonnement de sa culture, des cultures, de la culture dans le monde, un secteur d’avenir, un « produit » d’exportation phare (exemple : le Louvre à Abu Dhabi), un vecteur de partage et de compréhension mutuelle.

La France doit renforcer sa capacité à développer et exporter son expertise en matière de santé à haute valeur ajoutée : médicaments, traitements, infrastructures, hôpitaux, prise en charge de tous les patients, organisation administrative… en faire un secteur de pointe au même titre que le spatial, la robotique, l’informatique, l’énergie propre, devenir la Référence comme on parle de la République, de la Carrière ou de l’Arme.

Dans Le Devin (Astérix), des devins décrivent un avenir proche suffisamment réaliste pour leurs contemporains. D’autres, peu nombreux, visionnaires, un futur à deux mille ans provoquant l’hilarité parmi les grands esprits du village.

Il y a mille huit cent ans, Lucien de Samosate, philosophe grec, imaginait un dispositif qui rappelle la Skype : « Je vis deux merveilles dans le palais du roi ; un puits qui n’était pas fort profond, où en descendant on entendait tout ce qui se disait dans le monde ; et un miroir au-dessus, où en regardant on voyait tout ce qui s’y passait. J’y ai vu souvent mes amis et ceux de ma connaissance, mais je ne sais s’ils me voyaient. Si quelqu’un ne veut pas me croire, quand il y aura été, il me croira. »

Oscar Wilde affirmait : « Il est important d’avoir des rêves assez grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit. »

Sans oublier que pour réussir un projet ambitieux, il faut agir selon le principe « Les pieds sur terre, la tête dans les étoiles ».

Ici, n’oublions pas ceux qui nous sont chers, vivants ou morts.

Etant donné que les aveugles commencent à revoir ou voir, les paralytiques à marcher ou à remarcher (projet européen « Lève-toi et marche »), en matière de santé la France doit donner pour horizon au monde en matière de médecine, de ressusciter les morts.

A ceux qui douterait, il est sans doute plus facile de redonner la vie, de rendre la vue, que de traiter son prochain quel qu’il soit, comme un ami : « Et qui est mon prochain ? N’importe qui ! Cet homme qui passe et dont la figure ne me plaît guère, cet inconnu ou celui-là que je connais trop, voire l’ennemi même que j’ai envie de frapper au visage et qu’il m’est enjoint d’embrasser ». (Daniel Rops)

Ma mère disait qu’il aurait mieux fallu parachuter des réfrigérateurs sur le Vietnam, que de larguer des bombes. La médecine est un langage universel qui soigne, guérit, fait disparaitre les douleurs et les souffrances physiques et psychiques, redonne la vie. Elle est pour ses bénéficiaires et leurs proches, l’enseignement lent mais profond de la gratitude pour autrui.

Faire de la santé un grand projet partagé avec l’Europe et le monde, ne sera jamais une source de déception, seulement de joie à chaque progrès réussi, à chaque guérison concrétisée.

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