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Combattre le harcèlement sexuel par l’éducation

Statiquement, le harcèlement sexuel est un fléau massif qui touche surtout les femmes.

Il existe une parade au harcèlement sexuel : l’éducation. Pas seulement l’éducation à la sexualité à l’école, mais celle dispensée par les parents, les familles, au jour le jour, pour inculquer aux garçons et aux filles le savoir-vivre avec le sexe opposé. Le savoir-vivre s’enseigne et s’apprend dès la naissance.

Les femmes et les hommes sont d’abord des personnes qui ont en partage d’exiger la garantie que leur intimité ne sera jamais ni violentée ni molestée ni même effleurée.

Education soutenue par la pédagogie elle-même fondée sur l’exemple, qui vient toujours d’en haut, d’une autorité, privée ou publique, un contenu vérifié et rigoureux et sur la répétition jusqu’à ce que le savoir-vivre devienne naturel, sans effort, fluide. Il existe des gens dont l’éducation très poussée permet de prendre conscience du degré de raffinement possible entre personnes sans pour autant être un génie en matière relationnel.

Voter des lois ne résout pas forcément le sentiment d’impunité, particulièrement chez les hommes, au nom d’une soi-disant culture gauloise qui n’est en fait qu’une sous-culture, une barbarie perçut paradoxalement comme cool, libérée, virile, où violenter les femmes, y compris sous forme e blague entre « hommes », c’est être un homme, un vrai.

L’interdiction du bizutage par Madame Ségolène Royal, mesure à coût zéro, fait que l’enseignement supérieur, les nouveaux étudiants sont accueillis, dignement par définition, pas conditionnés à accepter et à exercer la violence que de futures élites auto-proclamées restitueront sous forme de contre-exemples dans tous les secteurs de la société : travail…

A en croire la production cul(turelle) française actuelle (films, séries…), la vulgarité semble être un ingrédient incontournable : propos et allusions graveleuses, insultes, engueulades, crises d’hystérie… sous couvert d’authenticité. Sauf que dans les familles, pas parmi les plus déshéritées, cette boue mentale est bannie de l’esprit jeunes par l’éducation. Heureux celui qui n’aura jamais prononcé un mot grossier de toute sa vie.

Que cette production soit de mauvais conseils ou serve de catharsis, le temps passé à absorber de la violence est autant de temps en moins passé à acquérir les bonnes manières, à affiner ses sentiments et ses relations avec l’autre sexe.

Les produits culturels relèvent de la réalité virtuelle et l’on sait mieux que jamais, à quel point elle influe sur les comportements. Les spectateurs s’habituent progressivement à trouver normal des comportements inappropriés, voir déviants. Et que dire de la pornographie en accès libre sur Internet ?

En attendant, une barbarie chassant l’autre de l’actualité, nous assistons à une nouvelle vague d’hystérie médiatique, de vocifération, de lynchage public comme autant de formes de violence. Bien sûr, encore et toujours au nom des causes les plus nobles.

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