De nombreuses expériences ont été faites dans l’enseignement privé et dans des systèmes éducatifs étrangers, pour comprendre pourquoi et comment des enfants ayant un potentiel manifestement hors de la norme moyenne, ne parvenaient pas à s’épanouir dans la société de la vraie vie. Plusieurs pistes sont apparues :
– La non cohérence entre les valeurs portées par la famille, par l’environnement proche comme le quartier, parle système éducatif qui est réputé leur apporter les codes nécessaires à la vie en société,
– La capacité à développer l’acquisition de savoirs relevant de compétences internes non adaptées au système éducatif généralisé (voir les études sur les multiples formes d’intelligence : kinésiques et tactiles, auditives et musicales, visuelles et spatiales, mathématiques et logiques, lexicales et textuelles, sociales et interactives, introspectives, etc.)
– La protection de castes qui verrouillent l’accès à des écoles ouvrant sur des postes décisionnels important, par des concours où certaines épreuves démontrent l’acquisition ou non de codes sociaux qui sont transmis au quotidien dans certains milieux sociaux et qui doivent faire l’objet d’un apprentissage exogène dans d’autres
– Les filières de progression professionnelles qui favorisent les éléments porteurs des idées dominantes (au moyen âge l’idée dominante était que la terre était plate et au centre de l’univers, il était dangereux et socialement condamnable de penser autrement)
Alors, dans les milieux non dominants, les leaders charismatiques apparaissent qui sont les Mozart rejetés par le système ambiant. Ils ne peuvent pas assoir leur aura sur un savoir rationnel issu de l’expérience des anciens (ce que le système éducatif aurait dû leur transmettre) donc ils confortent leur autorité naturelle par des pouvoirs issus de pensées simpliste, souvent portées par des courants sectaires voire extrémistes. En parallèle grandissent une société dominante qui pratique un népotisme qui affaibli la pensée créatrice initiale (le premier est un aigle, le suivant un faucon, le troisième pourrait être vrai dit-on communément) et des sociétés rebelles animées par des leaders non-identifiés (ils ont appris à se cacher comme les résistants le faisaient) qui se créent leurs propres valeurs en essayant de faire la part des Fake news et de l’instrumentalisation des médias par les pouvoirs en place (politique, économique, culturel, communautariste, religieux, etc.). Ainsi apparait un malaise qui se traduit par des cris d’appel au secours : provocation dans les banlieues, gilets jaunes sur les rond-points, votes extrémistes ou abstentions, etc.
Pourrait-on lancer une détection des enfants à haut potentiel et une approche personnalisée de leurs familles et de l’environnement, pour bâtir un futur pour notre humanité confié à des visionnaires et non des tenants de pensées uniques successives héritées des aigles qui les ont précédés ?