Réinstaurer les MAISONS DU PEUPLE
Partage du savoir et du vivre ensemble

Peu à peu, au fil des semaines, les ronds-points sont devenus les lieux de rassemblement des « gilets jaunes » non seulement pour exprimer leurs revendications, mais aussi pour y retrouver un esprit de convivialité, de chaleur humaine. De nouveaux contacts se créent, parfois avec des voisins proches que l’on n’avait jamais rencontrés. Une entraide se construit pour résoudre des problèmes d’ordre administratif, de recherche d’emploi, de soutien scolaire… ou tout simplement pour être ensemble et poursuivre les discussions. Une nouvelle communauté nommée « gilets jaunes » s’est créée, hétérogène, éclatée géographiquement, sans objectif commun clair, ni une véritable volonté d’organisation et très méfiante à l’encontre d’une structure politique, quelle qu’elle soit.
Les MJC (Maisons des jeunes et de la culture), qui ont tendance à disparaître, avaient pour objectif de responsabiliser et de favoriser l’autonomie des jeunes citoyens à travers des activités diverses, culturelles et autres. La répartition des MJC était pour moitié en milieu rural et pour moitié en zone urbaine ou périurbaine. Sans doute l’idéal.
PROPOSITION :
Sur le modèle des MJC qui sont destinées aux jeunes, favoriser l’ouverture de nouvelles « Maisons du Peuple » locales, associations apolitiques, dont l’objectif serait de lutter contre la solitude et le sentiment d’abandon des personnes, jeunes et moins jeunes, et des familles qui « ne s’en sortent pas », à la campagne comme à la ville. Les « maisons du peuple » pourraient aussi remplir la fonction d’interface entre le gouvernement et les Français les plus éloignés du savoir et de la connaissance de nos institutions, des lois et règlementations et des mesures gouvernementales déjà existantes.
Ceci avec le soutien du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, et du Ministère de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, du Ministère de l’éducation et de la jeunesse, du Ministère des sports, de la culture, et du Ministère du travail, chacun de ces ministères étant concerné par le mouvement social qui se manifeste en France depuis trois mois.