Des forces européennes plutôt qu’armée européenne assurant seule la défense de l’Union Européenne. Par leurs moyens humains et leurs systèmes (Galiléo en est une concrétisation), ces forces et ces moyens complétent les armées nationales ou les renforcent.
Nota : pour des raisons d’efficience des dépenses publiques, il est souhaitable de trouver un mode de contribution incitatif pour les pays à population limitée à limiter la taille de leurs armées nationales et à co-financer cette force armée .
La décision d’emploi de ces forces européenne est au niveau du Conseil.

Deux vocations affirmées de ces forces avec des formats et des équipements adaptés à chaque vocation d’emploi :
– Première vocation, une contribution à une éventuelle agression venant de l’Est.
Nota 1 : la question d’une dissuasion nucléaire (océanique et aérienne) sur la base de la technologie française, en sus des forces française, est une option.
Une autre serait le cofinancement de la Dissuasion dont la décision d’engagement reste de toute façon du ressort du Président de la République.
Dans les deux cas, le concept de suffisance permet de limiter l’ordre de bataille des forces classiques basées en Europe Centrale et Orientale.

La deuxième vocation est la projection au dehors des frontières (Afrique ou Moyen-Orient). Ce sont donc des moyens terrestres adaptés aux théâtres potentiels d’opérations et des capacités de projection (transport aérien et maritime).
Nota 2 : les moyens de transports ayant une capacité duale peuvent être utilisés à des fins humanitaires.

Nota 3 : pour la création des forces terrestres recrutant des citoyens des divers états membres et donc de différentes langues maternelles, on pourrait trouver avantage à une création à partir de la Légion Étrangère française laquelle sait accueillir des personnes de diverses origines et les intégrer dans des unités dont l’efficacité militaire n’est plus à prouver.