Une invention pour sauver la planète
La présente contribution va vous paraître tout à fait farfelue ! ! !
Que nenni !
Je suis titulaire d’un brevet d’invention dont l’objet repose sur un « Ensemble de Vaporisation Instantanée d’Eau par Laser » (EVIEL).
Pour faire simple, un rayon laser de certaines longueurs d’onde, de puissance nominale de 1 watt, pulsé à la nanoseconde (10-9 s), voire à la femtoseconde (10-15 s) donne une puissance colossale de l’ordre du gigawatt (10 +9 watts) au pétawatt (10 +15 watts). Ce rayon laser de puissance amplifiée frappant une mole d’eau initialement portée à une température proche de l’ébullition la vaporise instantanément en 22,4 litres de vapeur d’eau. Cette vapeur peut être utilisée pour actionner un moteur à pistons (retour à la machine à vapeur ? ? ?) ou une turbine (centrales électriques).
Si EVIEL, après avoir été testé selon un protocole scientifique, se révélait efficace, il permettrait de créer une énergie propre à 100 %, remplaçant toutes les énergies actuelles d’origine fossile.
Je n’ai pas les moyens financiers pour mener les tests de validation, et je saisis la présente plateforme Agoradem pour tenter de sensibiliser ceux qui auraient les moyens de faire bouger les choses.
Merci d’essayer
Philippe Buteri de Préville
D’après votre explication, la puissance colossale de 10 puissance 15 multiplié par le temps 10 puissance moins 15 donne une énergie de 1 vatt donc peu. L’énergie pour évaporer l’eau doit venir de quelque part, il n’y a donc pas de création mais seulement transformation de l’énergie. Ou alors j’ai zappé quelque chose aux cours de physique.
Merci de votre commentaire.
Pourquoi multipliez-vous par le temps 10 puissance négative ?
La pulsation du rayon laser agit selon le même principe que le condensateur en électricité. C’est également le même principe que le moment d’une force appliquée à un bras de levier, sauf qu’ici le bras de levier, c’est le temps. La puissance nominale du laser W/t (mettons 1 watt) est condensée, accumulée sur l’unité de temps (la seconde) par des allers-retours dans la cavité d’amplification du laser, puis intégralement délivrée, en surpuissance, dans une fraction de l’unité de temps (mettons la nanoseconde 10-9 s). La mole d’eau qui est frappée reçoit l’intégralité de la puissance émise (109 watts = 1 gigawatt). Si la mole d’eau se présente à une température proche du point d’ébullition, l’énergie reçue la vaporise instantanément.
Je n’invente rien, là : c’est le principe des lasers de découpe d’acier et du laser mégajoule. Dans le laser mégajoule, pour augmenter l’énergie (et non pas la puissance) ou fait passer les rayons de l’infrarouge à l’ultraviolet plus énergétique. Dans mon schéma, on pourrait utiliser des rayons X, encore plus énergétique que l’ultraviolet, comme l’ont d’ailleurs expérimenté des chercheurs américains.
Nos cours de physique du lycée nous apprenaient qu’en appliquant une force de 10 kilos sur le bras de levier on pouvait soulever … une tonne… !
Il y a même une question qui reste en suspens… Mais je n’en parlerai pas. Je la réserve pour un complément à mon brevet d’invention.
Seule l’expérimentation pourra nous dire si tout cela fonctionne dans la réalité aussi bien que sur le papier, et surtout comment (critères de températures et de pressions, etc…)
Cordialement
Philippe Buteri de Préville