La démocratie et la citoyenneté Autres

« Le droit de dire NON » Un garde-fou électoral contre les extrêmes et les antidémocrates.

« Elections, piège à cons ! » criait Dany le rouge du haut de ses 23 ans et des barricades de mai 68.
Mais comment se défaire, campagne après campagne de cette ambiance électorale nauséabonde de pugilat national et de ce sentiment de passer à côté de l’essentiel ?
Il y a un trouble dans la force de nos démocraties et le mode de scrutin qui rythme et structure la vie politique en est une cause.
Notre faiblesse tient à ce que « le droit de dire NON » n’est pas inscrit dans la loi électorale.
Imaginez une élection où chaque électeur dispose de 2 voix avec :
• Un bulletin positif pour choisir le candidat à élire
• Un bulletin négatif pour rejeter un candidat à exclure
avec cette règle simple :
• tout candidat totalisant plus de « non » que de « oui » sera écarté, même s’il arrive en tête des scores positifs.
Car comment imaginer qu’un candidat mobilisant plus de français contre son projet ou contre sa personne plutôt qu’en leur faveur puisse conduire une politique bénéfique pour la France ?
Un tel projet est de fait un projet de division du pays qui ne peut que freiner la nécessaire évolution de notre société. Mais comment écarter des candidats dont une majorité de français ne veut pas ?

Car enfin, quand on y réfléchit, que vaut le OUI sans le pouvoir de dire NON ?

Brefs rappels :
En 2002, le FN aurait été majoritairement écarté par des « votes négatifs » au 1er tour alors qu’il s’est qualifié avec 16 % des voix (11 % des inscrits). Résultat : 1,3 M de français dans la rue ; un vote de barrage à 82 % finalement détourné par Jacques CHIRAC à son profit. Mauvais coup pour la démocratie.

Fin 2016, les médias nous vendaient un match HOLLANDE / SARKOZY avec à la clé une possible élection de LE PEN alors que chacun de ces 3 candidats mobilisait plus d’opposants que de soutiens. Situation électorale désespérante et blocage de la vie politique avec comme issue de secours des primaires qui ont fait éclater « les Républicains » comme le PS dans des campagnes affligeantes. Mauvais coup pour la démocratie.

Novembre 2016 aux USA : l’élection de D. TRUMP provoque un rejet massif et divise le pays.
Les dangers de la gouvernance mégalomaniaque de la 1ère puissance mondiale, pour la planète comme pour les américains doivent nous alerter sur l’urgence de mettre en place un « garde-fou » électoral contre toute candidature rejetée par une majorité d’électeurs.

Notre démocratie est en crise et nos systèmes électoraux sont la porte d’entrée d’antidémocrates au cœur de nos démocraties. L’élection d’ennemis de la démocratie redevient une réalité inquiétante.

Le « Droit de dire NON » offre cette protection contre tout extrême : politique, communautariste, religieux, moral ou mégalomaniaque.

Mais une autre proposition démocratiquement plus intéressante et plus complète assure aussi ce « Droit de dire NON » devenu indispensable et offre bien d’autres avantages :

« Le vote de valeur », expliqué en détails ici http://votedevaleur.org

Les notes de cette contribution

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In medio stat virtus cette contribution me semble réaliste, pragmatique et nécessaire
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Décalé cette contribution est originale et innovante
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À peaufiner cette contribution me paraît intéressante, certains points restent encore à approfondir
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Why not cette contribution fait avancer le débat même si je ne la partage pas à 100 %

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