La fiscalité et les dépenses publiques Dépenses publiques

POUVOIR D’ACHAT

Le commun dénominateur initial et principal de l’insurrection des gilets jaunes a été la question – qui reste latente – des « fins de mois » et du pouvoir d’achat, singulièrement celui des catégories sociales aux revenus les plus modestes.

Trois propositions, pour améliorer le pouvoir d’achat de ces catégories :

– créer une allocation compensatrice de la TVA des produits de première nécessité , notamment alimentaires (taux de 5,5 %), vestimentaires (taux de 20 %) et scolaires (taux de 20 %) et des dépenses d’énergie (20 % sur consommation d »électricité), accordée sur demande et conditions de ressources, de charges et de patrimoine, gérée par les CAF et financée par une meilleure justice fiscale ;

– légiférer pour modérer les taux bancaires du crédit à la consommation, les taux des découverts autorisés ainsi que les frais d’incidents de paiement ;

– revaloriser les petites retraites et minimum vieillesse, au regard du SMIC.

Les notes de cette contribution

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In medio stat virtus cette contribution me semble réaliste, pragmatique et nécessaire
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Décalé cette contribution est originale et innovante
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À peaufiner cette contribution me paraît intéressante, certains points restent encore à approfondir
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Why not cette contribution fait avancer le débat même si je ne la partage pas à 100 %

Les réponses (1)

  1. Bertrand Renaudin dit :

    Créer des allocations pour les plus démunis et en particulier pour les travailleurs pauvres, qu’il s’agisse d’allocations compensatrice de TVA, de subventions énergie, augmenter les petites retraites, etc… cela part certes d’une attention louable et généreuse. Mais enfin si les petits salaires et les petites retraites ne permettent pas de vivre correctement dans notre pays riche, ce n’est pas un saupoudrage de subventions aussi multiples que limitées qui résoudra le problème. N’oublions pas que l’État ponctionne le plus fort pourcentage de la richesse créée chaque année dans le pays (le PIB) parmi tous les pays de l’UE au moyens des divers impôts, taxes, prélèvements et cotisations qui ne sont en fait que des prélèvements fiscaux qui cachent sous des noms divers. Tout le monde ne paie pas d’impôts sur le revenu (40% des contribuables paient 80% de l’impôt sur le revenu), mais tout le monde subit la fiscalité via les « charges sociale » sur les revenus et les taxes diverses sur la consommation. Si l’on veut instituer des allocations spécifiques ou des subventions diverses aux plus pauvres, il faudra créer de nouveaux impôts ou augmenter encore ceux qui existent. L’État ponctionne trop à travers une multitude d’instruments fiscaux et para-fiscaux, gère mal les fonds qu’il collecte, puis redistribue sans trop se préoccuper de savoir s’il en a et en aura à l’avenir les moyens. Les revenus des gens ne leur permettent plus de vivre car l’état passe son temps à éteindre des incendies en distribuant ici et là des subsides… qu’il continue à distribuer en suite, même si la situation a changé et si le problème urgent qu’on voulait régler ne se pose plus. Nous avons l’un des états de l’UE parmi les plus redistributeurs et cela ne fonctionne pas, en particulier pour ceux dont on veut améliorer le sort. Trop d’argent se perd (pas pour tout le monde?) dans les méandres des tuyauteries financières de notre système public. Tant que cela durera, le nombre de travailleurs et de retraités pauvres ira croissant.

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