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Corona et millefeuille

Le virus bien sûr, pas la boisson du regretté Jacques ;
et les tranches d’hexagone bien sûr, pas le délicieux gâteau.
Tant que nous sommes en phase 2, il est très sain de limiter la vitesse de propagation pour étaler dans le temps la survenue des 10-15 % de cas graves pour nos centres de soins spécialisés. Ils auraient du soucis à voir rappliquer la même semaine à leurs portes les peut-être 8 millions de personnes en détresse respiratoire ! !.
Ralentir la diffusion c’est laisser passer le temps et donc se rapprocher d’une solution provisoire, médicamenteuse, ou plus définitive, vaccinale. … Patience
Les décisions préfectorales ou d’organismes officiels régionaux raisonnent en départements, exemple l’Oise.
Est ce qu’à Formerie, à Granvilliers, les citoyens sont si concernés par ce qui se passe à Crépy -en-Valois ?
Est ce qu’à Retheuil ou Taillefontaine, ou Villers-Cotterêts (dans le département de l’Aisne), ou à Crouy-sur-Ourcq, ou Meaux (dans la Seine et Marne), le « nuage » n’est pas passé ?
Je n’ai pas de compétence médicale ou épidémiologique, mais la logique me ferait pencher pour la géographie : le compas sur la carte avec les distorsions qu’apporte un transport comme un train de banlieue ou un un pôle d’attraction comme un centre commercial ou une université
De ce fait il ne me paraîtrait pas sot de sortir des cartons les arrondissements (cf sous-préfectures), ou les cantons (un peu petits pour le cas corona).
Une mesure prophylactique pourrait ainsi plus facilement s’étaler sur plusieurs départements sans bloquer toute une région.
MAIS, il faut organiser une visio-conférence à 2 ou 3 préfectures ! !
Heureusement, le pire n’est pas écrit, mais imaginez un foyer infectieux à Valréas ou Richerenches, faudra-t-il cloîtrer les habitants de Beaumont de Perthuis ou plutôt s’occuper des citoyens de Nyons, Grignan, Tauligan… Le pire n’est pas écrit, à vos atlas.

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