Europe et relations internationales Relation avec les grandes puissances

Pour un nouvel équilibre économico / politique mondial à identifier avant de le proposer.

Nous devons réfléchir et ensuite seulement trouver l’approche adéquate pour résoudre le plus grand problème contemporain s’articulant comme suit en plusieurs pivots :
– les GAFAM et les BATX créent un double déséquilibre sociétal et étatique partout (les fake news adémocratiques, sans payer d’impôts à due proportion de leur activité localisée). On les laisse prendre un pouvoir excessif que nos lois anticoncurrentielles ne parviennent pas à endiguer.
– les accords multilatéraux d’antan font place à des multiples bras de fer bilatéraux, situation intenable déjà à moyen terme à harmoniser.
– l’UE fait face à des blocs solides stratégiquement prêts lorsqu’elle même est friable car trop hétérogène et désunie et donc très vulnérable, en diplomatie (Syrie), en influence économique (routes de la soie).
– l’UE n’a pas renouvelé sa doctrine (depuis 2004 ! !) d’un marché unique orienté vers la défense exclusive du consommateur Européen (trop réducteur). Nous n’avons pas de GAFAM, au contraire on a freiné la fusion Alstom-Siemens, véritable non-sens favorisant les Chinois dans les trains à grande vitesse.
– l’UE va devoir régler sa stratégie de défense et la financer avec le retrait annoncé des USA entérinant la fin de la période rideau de fer avec quelques décennies de décalage. Nous n’avons pas de financement pour ça.
– Malgré des politiques monétaires non conventionnelles depuis plusieurs années de toutes les banques centrales (outil normalement one-shot), on a perdu le contrôle aux limites de la théorie économique antérieure, il faut comprendre pourquoi, et trouver le remède.
– nous avons des bulles dangereuses partout, l’endettement massif et croissant des états même en croissance économique (ex. les USA), des étudiants étasuniens, des entreprises.
En guise de conclusion de ce point un peu global il est vrai, force est de constater qu’il faut cesser de bricoler d’un côté pour dérégler de l’autre côté à l’infini à l’exemple de mesures type Bâle III, mais plutôt de remettre tout à plat sur l’ouvrage. Mais commencer par bien analyser où il faudrait rajouter des points de contrôles (régulation), des freins (taxes), des nouvelles règles construites pour enfin proposer un nouveau système équilibré durablement et à nouveau fonctionnel.
Si suite à cette crise sanitaire mondiale qui joue le révélateur de nos faiblesses nous ne prenons pas les devants, nous allons laisser la main aux populistes qui eux enfonceront le clou des multi bilatéralismes voués à un échec certain nous le savons.
Je n’apporte pas de solution, mais avant d’envisager des solutions encore faut-il s’être posé les bonnes questions, c’est ce que je pose là pour que notre famille politique prenne bien la mesure de sa responsabilité.

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