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l’assermentation du personnelle pénitentiaire.

Il me semble au vu de l’information actuel sur le monde carcérale, aujourd’hui, l’assermentation devient une priorité. Je ne vous le demande par pour moi, j’ai la chance d’être retraité, mais ce monde que j’ai côtoyé de longues années d’où je suis sorti major honoraire, entre 1984 et 2008 de gros progrès ont été fait. Dans les années 1985 nous avons eu la prime de risque qui est entrée dans le calcul de la retraite en devenant indemnité de sujétion. Ensuite il a été reconnu la pénibilité de notre travail et nous avons eu droit au un cinquième. Ce qui fait qu’après 25 de service je suis parti à la retraite avec 30 ans d’indemnités. A égalité avec le régime de la police nationale, hélas sans la fameuse assermentation.
Mais l’assermentation nous manque.
Monsieur le député, je vous invite avec moi à visiter une prison et je pourrais vous démontrer que pour certain détenu, c’est un camp de vacance. J’ai fait Fleury, les Baumettes Avignon la vielle et la neuve. Je pourrais vous montrer toutes les failles sur place. Comment se comportent les détenus et certains gradés. Le contenu des rapports d’incident et comment tout peut rentrer au nez et à la barbe du personnel. Même des armes voir des explosifs. La façon dont a évolué le monde carcérale donne plus de droit aux délinquants en prison qu’au personnel. Pourtant nous sommes recrutées comme la police avec une école. L’assermentions ne devait être que la fin de celle-ci en même temps que nous aurions l’affectation nous prêterions serment. Et s’il y a des dérives dans la police il y a les bœufs carottes nous aussi nous en avons si le personnel fait des infractions à l’intérieur.
Nous avons perdu toutes autorités. Le détenu est plus protégé pour les lois que les surveillants. Notre fonction n’a pas plus de pouvoir que les agents de sécurité. Pourtant nous sommes les représentants du président de la république, et des fonctionnaires de l’état. Nos décisions ne devraient pas être misent en cause. Nous avons fait l’école nationale de l’administration pénitentiaire et nous ne sommes pas assermentés, c’est un non sens. Nous le voyons bien aujourd’hui. Avant il y avait du respect entre nous et les détenues. Maintenant non. Tout les avantages vont aux voyous. Je vous convie à lire mon livre « un pas au delà des murs » cela résume bien comment vivent les pauvres surveillants et cela est repris dans mon blog, « le blog du maton ».
salutation Respectueuses
Major Honoraire Alain Huertas

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