Résorber les déserts médicaux en créant une obligation d’exercice des jeunes médecins en zone rurale pendant 3 ans
Sans revenir sur le principe général de liberté d’installation, les jeunes médecins diplômés devront exercer trois ans en zone sous-dotée avant de pouvoir choisir leur lieu d’exercice définitif.
Ce système s’inspire de celui des enseignants qui commencent leur carrière dans des zones « difficiles » ou des diplômés de certains grandes écoles qui « doivent » un certain nombre d’années à l’Etat avant de passer dans le privé.
Il s’est avéré qu’envoyer des enseignants débutants dans les zones prioritaires est une aberration dû à leur manque d’expérience.
N’en serait-il pas de même avec les jeunes médecins ? Un jeune médecin ne devrait-il pas acquérir de l’expérience dans un cabinet de groupe rassemblant plusieurs praticiens, plutôt que seul dans un cabinet à la campagne ?