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L’Europe est un espace de coopération

Le débat sur les frontières de l’Europe est toujours difficile à trancher, mais si nous nous basons sur l’idée fondamentale que l’Europe est aussi un espace culturel et géographique, la Russie, l’Ukraine, la Moldavie, la Biélorussie, l’Albanie, la Macédoine, la Serbie, … font évidemment partie de l’espace européen et donc doivent faire partie de ce grand « espace de coopérations » entre peuples de même culture pour défendre leurs intérêts stratégiques dans la mondialisation et développer leurs échanges et multiplier les coopérations bilatérales ou multilatérales en son sein. La Turquie, le Maroc, l’Azerbaïdjan, … ne font évidemment pas partie du même espace culturel et donc de l’Europe.

Nous demandons d’aller vers cet « espace de coopérations » en commençant par défendre concrètement nos intérêts stratégiques communs sous forme du refus de TAFTA et par la réalisation des projets stratégiques comme Galileo, de multiplier les échanges culturels sur le modèle d’Erasmus, de rechercher une indépendance énergétique à l’échelle du continent en développant les énergies renouvelables et une coordination des approvisionnement en pétrole et gaz naturel, de rechercher l’indépendance en matière d’armement en achetant prioritairement les armes fabriquées en Europe, de protéger l’indépendance d’Internet et de développer notre propre module de recherche, de créer un corps de gardes-frontières européens… On pourrait multiplier les exemples et tant de choses restent à inventer ! C’est en allant toujours plus loin dans cette direction que l’Europe renaîtra. C’est au fond revenir à l’esprit de l’action fondatrice de l’Europe, la création de Communauté Européenne de l’Acier en 1966. Ne l’oublions pas, l’Europe a commencée par une coopération multilatérale pour défendre les intérêts d’un secteur industriel. C’est comme cela qu’elle a été « vendue » initialement aux peuples qui la soutenait complètement dans ses débuts.

Dans les nouveaux domaines, sur certaines nouvelles questions, quand il s’agit de dépasser le cadre même de l’UE mais toujours dans une volonté de développement régional, cet esprit de coopération constructive doit revenir de manière déterminée, volontariste.

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Les réponses (2)

  1. Cyril QUENNOUELLE dit :

    C’est dommage cette plateforme ne se prête pas à l’élaboration collaborative de propositions. On ne retrouve pas les anciennes propositions. Seules les dernières postées sont lues et à peine commentées. Et ça manquent de notifications pour en faire le suivi.

    L’important à partir des constats serait d’avancer vers des propositions concrètes, non ?

    • Olivier NATAF dit :

      Oui je me posais aussi la question de « what is next ». Il n’y a pas de mesures dans ce texte, mais quand même des propositions au delà des constats. En particulier avoir une stratégie régionale plus affichée au delà de l’UE. Ca ne me paraît pas tres répendu comme discours. Et puis comme idées/propositions: Nous demandons d’aller vers cet « espace de coopérations » en commençant par défendre concrètement nos intérêts stratégiques communs sous forme du refus de TAFTA et par la réalisation des projets stratégiques comme Galileo, de multiplier les échanges culturels sur le modèle d’Erasmus, de rechercher une indépendance énergétique à l’échelle du continent en développant les énergies renouvelables et une coordination des approvisionnement en pétrole et gaz naturel, de rechercher l’indépendance en matière d’armement en achetant prioritairement les armes fabriquées en Europe, de protéger l’indépendance d’Internet et de développer notre propre module de recherche, de créer un corps de gardes-frontières européens…

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