Économie S’approprier la révolution numérique Archives

une réelle gouvernance pour l’ouverture des données..

Tous les partis politiques de droite et de gauche se gargarisent des mots « open data » « liberté des données »…en oubliant l’essentiel ; leur gouvernance. En effet les GAFAM (Google Apple Facebook Amazon et Microsoft) et autres startups font d’énormes marges, le plus souvent sans payer d’impôts en France, sur l’exploitation des données qui de facto deviennent gratuites dés lors qu’elles sont ouvertes. Comment rester aveugle et impuissant face à ce double discours : de protection des données et de protection de nos emplois (et pas seulement dans le numérique) ?. Je propose de classifier désormais les données de C0 à C3 (données ouvertes à données stratégiques) avec une matrice liée ayant en abscisse leurs lieux d’ouverture (de local à global) et en ordonnées leurs modes de rémunérations. Ainsi si nos données ont réellement de la valeur aux yeux des grands de l’internet alors rémunérons ceux qui la génèrent : les citoyens, les administrations et les entreprises françaises.

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Les réponses (2)

  1. Adrien DUFOUR dit :

    J’ai une question sur l’axe des ordonnées de votre matrice : comment quantifiez-vous le mode de rémunération des données ? Car pour ce qui est des données personnelles, elles peuvent être exploitées directement (revente à des partenaires), indirectement (utilisation marketing, ciblage publicitaire) ou en interne (statistiques, amélioration de l’expérience utilisateur), et dans les deux derniers cas il est difficile de dire si elles sont rentables ou non.

    Quant aux données publiques, comme celles sur opendata.paris.fr (liste des antennes wifi, liste des caves inondées, et bien d’autres), on les rend publiques car on pense que leur exploitation par des citoyens, des journalistes ou des entrepreneurs permettra un bénéfice pour tout le monde, que cette exploitation soit lucrative ou non. Comment alors générer la collectivité publique qui les génère ?

  2. Adrien DUFOUR dit :

    J’ai une question sur l’axe des ordonnées de votre matrice : comment quantifiez-vous le mode de rémunération des données ? Car pour ce qui est des données personnelles, elles peuvent être exploitées directement (revente à des partenaires), indirectement (utilisation marketing, ciblage publicitaire) ou en interne (statistiques, amélioration de l’expérience utilisateur), et dans les deux derniers cas il est difficile de dire si elles sont rentables ou non.

    Quant aux données publiques, comme celles sur opendata.paris.fr (liste des antennes wifi, liste des caves inondées, et bien d’autres), on les rend publiques car on pense que leur exploitation par des citoyens, des journalistes ou des entrepreneurs permettra un bénéfice pour tout le monde, que cette exploitation soit lucrative ou non. Comment alors rémunérer la collectivité publique qui les génère ?

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