collège à la carte ! ! ! !
A la fin de la primaire, le niveau des élèves est variable. Les élèves apprennent à des rythmes différents. Tous les collégiens doivent atteindre un excellent niveau scolaire dans les matières suivantes : Français, Mathématiques et Anglais.
L’idée est d’adapter le nombre d’heures de ces matières en fonction des connaissances et des capacités de chaque collégien.
dès l’entrée au collège, les élèves avancés pourront ajouter des matières supplémentaires comme une langue supplémentaire vivante ou ancienne ou bien une option sportive ou culturelle. Pendant ces heures, les élèves en difficulté suivront des heures de mathématique, de français et/ou anglais supplémentaires.
Exemple en 6ème :
Très bons élèves : 4h Français, 4h mathématique, 4h Anglais + 4 heures complémentaires (Latin, 2ème langue)
Elèves moyens : 5h Français, 5h mathématique, 5h Anglais + 2 heures complémentaires (2ème langue)
Elèves en difficulté : 6h Français, 6h mathématique, 5h Anglais
Objectif : 90 % des élèves doivent atteindre le niveau requis pour ces 3 matières dès la 4ème.
Cette organisation doit être maintenue tant que l’école primaire ne remplit pas sa mission.
La phrase la plus importante est la dernière, le primaire
question collège unique ??
comment construire une classe de niveau dans un petit collège ?
Oui pour le renfort, selon les difficultés de chacun, souvent un petit caillou dans l’engrenage (math), parfois un bagage culturel différent ou moins rempli par l’environnement familial (français).
pour la solidarité dans la classe, il faudrait arriver à ce que le renfort ne soit pas punition mais passeport pour apprendre plus. certainement en ne rabâchant pas mais en privilégiant un autre axe d’approche.
Le passeport est une bonne méthode. Par contre nous avons oublié et mis de coté les cours magistraux, c’est une erreur. Ces cours ont de nombreuses vertus, concentration, discipline et assise de l’autorité du professeur. Ce qui n’exclut pas les autres approches. En simplifiant les programmes et l’organisation des cours, il sera facile de mettre en œuvre cette proposition dans les classes de 6 et 5ème pour unifier le niveau des élèves avant la classe de 4ème. Sans acquis solides en français l’accès à la littérature, l’art, l’histoire… est difficile. De bonnes connaissances en maths attisent leur curiosité vis à vis des nouvelles technologies, l’anglais les tournent vers le monde extérieur. Les élèves en difficulté, malgré ces cours de rattrapage, doivent s’orienter vers des classes de 4ème et 3ème préparatoire à l’apprentissage bien cadrées pour éviter les échecs dès les premiers mois de leur formation. L’abandon du collège unique doit être envisagé.
A une certaine époque, les collégiens dont les acquis étaient insuffisants allaient dans des classes de rattrapage, à effectif réduit ( entre 10 et 15).
En fonction de leurs resultats, ils pouvaient rejoindre le parcours classique.
On conservait ainsi le collège unique en l’adaptant.
Le programme était le même pour ces classes, mais en approfondissant moins.
C’est dommage de priver ces élèves d’activités artistiques ou sportives où ils peuvent se révéler!