Éducation Réhabiliter la figure institutionnelle des professeurs Archives

Stopper le bazar intégral

A l’école (primaire, secondaire), l’élève c’est le roi, les parents des seigneurs et les professeurs les serfs. Et tout cela pendant 10 à 15 ans. Les élèves ont le droit de ne pas travailler (l’année dernière, un élève avec moins de 3 de moyenne générale est passé dans la classe supérieure), les élèves ont le droit de crier, d’insulter, etc…
Ensuite, vie active. Changement de programme. Il faut respecter les policiers, les juges (dans leur têtes : mais pourquoi, je n’ai jamais fais cela). Il faut travailler dans l’entreprise, pire, il faut bien travailler (dans leur tête, mais pourquoi …..). J’ai vu des élèves de BTS (le tiers de la promo) se faire virer de leur stage de force de vente (en boutique) en moins de une semaine : les patrons ne voulaient pas perdre leur clientèle.
Bien sûr, la proportion de ce type d’élève varie selon les écoles, de 60 % en ZEP à moins de 20 % ailleurs et selon les filières.
Il faut stopper le bazar intégral en remettant de l’ordre, tout simplement.

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Les réponses (2)

  1. Annie LAGODKA dit :

    Ces réflexions sont du domaine du « parler vrai ». Pourquoi ne le dit-on pas aux Français? Pourquoi préfère-t-on expliquer que ces élèves n’ont pas de chance, que, s’ils insultent leurs professeurs, c’est que ceux-ci ne savent pas les motiver? Pourquoi certains enseignants n’osent-ils pas dire qu’ils sont chahutés? Pourquoi les culpabilise-t-on alors qu’ils sont victimes d’un laxisme organisé? Ces élèves irrespectueux et injurieux ne veulent pas apprendre car école=travail=efforts. D’ailleurs, quand on leur demande quel métier ils veulent exercer plus tard, ils répondent: acteur, chanteur, producteur?, sportif célèbre…Ils sont plantés devant l’écran de télévision dès leur plus jeune âge et ensuite , ils rêvent de se retrouver derrière. La faute n’en revient pas aux enseignants mais aux parents. Qui le leur dira un jour sans être traité de réactionnaire?

    • Robert PICARD dit :

      Je suis d’accord avec ce que vous avez écrit. Ce constat est partagé par une majorité qui est malheureusement passive. C’est l’éducation nationale qui doit réagir à ce qui se passe dans ses murs. Hélas, nous n’enprenons pas le chemin.

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