Parce qu’on ne parviendrait pas à endiguer le trafic de drogues, certains préconisent une dépénalisation, voire une légalisation du cannabis. Je pense plutôt qu’on se laisse envahir par cette gangrène parce que le trafic de drogue n’est pas combattu à la hauteur de sa nocivité. Le trafic de drogues n’est pas un délit mais un crime. Un crime contre la société. Même le cannabis, parfois qualifié de drogue « douce » (c’est en fait une drogue « lente »). L’usage de drogue perturbe la personnalité, induit de la criminalité, des conduites à risque (qui tuent de plus en plus sur nos routes) et obère probablement la bonne marche de nos entreprises.
Que l’ont considère les utilisateurs comme des « malades » (même si le terme est un peu fort) mais les trafiquants comme des CRIMINELS. Donc passibles de la cour d’assise, pas du tribunal correctionnel, avec des peines fortement alourdies et des amendes gigantesques, à la hauteur des dommages causés aux individus et à la société.
Aujourd’hui, le trafic de drogues est incroyablement rentable, même quand on se fait prendre. Les trafiquants sont prêts à passer 2 ou 3 ans en prison : c’est peu payé pour des centaines de milliers d’euros gagnés en quelques années qu’aucun emploi légal n’aurait rapporté. Les peines devraient avoisiner les 10 ans, 15 ou 20 ans pour les gros bonnets, et les amendes devraient être très supérieures aux gains estimés. Les forces de l’ordre seraient sans doute soulagées de ne pas devoir arrêter sans arrêts des criminels qui se moquent de leur présence.
Un Justice qui n’est pas capable d’empêcher le trafic de drogue n’est qu’un semblant de justice…