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Interdire les primaires, purement et simplement.

Les primaires biaisent le mécanisme démocratique, et privent les électeurs d’une offre politique riche. Le système des primaires, c’est le verrouillage des partis sur la vie politique, et, in extenso, faire le lit des extrémismes, quasi seuls avec nous, le MoDem, à refuser ce système.

Il convient d’interdire ces prétendues élections, en le gravant dans la constitution.

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Les réponses (6)

  1. Laurent NAVARRO dit :

    Les primaires ont probablement des torts , mais pour le coup elles ont évité un duel sarko/hollande, je suis pas sur qu’on y est gagné avec hamon/fillon certes, mais ça permet un peu de démocratie au sein du parti en question.
    En tout état de cause je ne pense pas que ça soit à l’état de régir les modalités de désignation des candidats d’un parti.
    Si plus de Français votaient aux primaires (moi j’ai voté aux 2) peut être qu’il en sortirait des choix plus équilibrés.

  2. Hubert MERCIER dit :

    Bonjour. Je ne partage pas votre crainte du duel Sarko / Hollande. Si les primaires n’existaient pas, M. Sarkozy aurait dû, comme n’importe quel autre candidat, trouver et mobiliser des ressources pour obtenir ses 500 signatures de maires. Puis convaincre, bien au-delà de son camp. Idem pour M. Hollande. Mais dans le même temps, rien n’aurait empêché Messieurs Fillon, Hamon, Valls etc de faire de même. Et dans cette hypothèse, je ne suis pas du tout persuadé que nous aurions eu ce duel que vous redoutez.

    Si tous les français votaient aux primaires, alors à quoi servirait l’élection présidentielle ? Là, nous avons une élection à 4 tours, dont les « éliminatoires » sont contrôlés par un minorité ; et ce n’est pas l’idée que je me fais de notre démocratie.

    Cordialement,

  3. Christian RUBAT DU MÉRAC dit :

    Je pense qu’une élection présidentielle à 3 tours pourrait résoudre la question de l’offre suffisante dans les choix des électeurs.
    Un 1er sans limite de nombre, un 2eme à 3 candidats et un 3eme à 2 candidats.
    Cela permettrait sans doute de donner plus de poids aux centristes qu’aujourd’hui (poids nul, donc contraire à la répartition des points de vue dans la population.

  4. Julien MAUDOUX dit :

    Autant il n’y a pas de motif raisonnable pour interdire des primaires internes (par exemple concernant les adhérents d’un parti politique ou d’une coalition) autant la forme de concurrence qui peut naître des primaires « ouvertes » par rapport à l’élection institutionnelle pose à mon avis assez de problèmes pour qu’on s’intéresse au cas de ce type-là de scrutin.
    J’avoue mon étonnement que les constitutionnalistes n’aient guère été émus, semble-t-il, par cette nouvelle tendance, dont les conséquences sont multiples – politiques, électorales et médiatiques.
    Je m’arrêterai à ce dernier point en soulignant l’avantage extrême du système de primaire ouverte, lorsqu’on est le représentant d’une petite formation politique alliée à un parti important. Participer à la primaire par le biais de conditions favorables fournit un surcroît gigantesque de notoriété et d’impact : M. Poisson, M. Bennahmias, en participant à des débats à côté d’anciens premiers ministres (par exemple) ont bénéficié d’une médiatisation sans commune mesure avec celle des « petits » candidats directs à l’élection.

    • Hubert MERCIER dit :

      Bonsoir Julien,

      Je partage votre constat sur les primaires ouvertes. J’aurais dû préciser dans mon texte que je visais cette forme de primaire. Que les militants PS élisent leur champion, pourquoi pas. Que ces primaires concurrencent l’élection, non.

      Et je note avec intérêt votre réflexion sur la médiatisation des petits candidats. L’avenir dira si cela fait progresser leurs idées, ou leurs carrières…

      Cordialement,

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