Des dizaines d’années de réformes, sans fil conducteur. Des dizaines de loi, estampillées du patronyme de chaque ministre, et à un rythme effréné. A l’arrivée, des élèves perdus, des années gâchées, et un niveau d’exigence en constante régression pour garantir un « tonnage » constant de lauréats. Quand cela va-t’il s’arrêter ? Des programmes de plus en plus précis, des professeurs jugés non pas à leur capacité à s’adapter à leur auditoire, mais à la conformité du débit aux normes édictées. Un non-sens, que deux générations d’élèves ont déjà payé. Stop ! Ma propostion : revenir à un programme *simple*, compréhensible des parents comme des enfants. Une liste réduite de compétences, qui fasse fi de l’idéologie d’un « niveau » harmonisé. Non, tous les élèves n’ont pas forcément le même potentiel. Le rôle des enseignants doit être de permettre à chacun de faire au mieux. Comme un menuisier fera au mieux en fonction de la qualité du bois dont il dispose, un enseignant doit se voir garantir la liberté de s’adapter pour faciliter au mieux l’acquisition des compétences. Les profs savent le faire, la seule chose qui leur manque, c’est qu’on leur rende leur métier ! Non à la normalisation de nos enfants, oui à l’adaptation ! Mais bien évidemment cela, on ne le fait pas avec 35 enfants dans une classe de CP. Car si on regarde la corrélation des courbes : plus la classe grossit, plus le niveau baisse. Coïncidence troublante qui pourrait remettre en cause l’idée que l’éducation est un coût pour l’état. L’éducation ce n’est pas un coût, c’est un investissement ! Et certainement le plus intelligent qu’une nation puisse faire !