Rénover et améliorer
Le nucléaire est mort. L’énergie nucléaire constituera dans l’avenir un énorme problème pour notre pays. Le coût de la gestion des déchets est incalculable : on parle de plusieurs millions d’années. Dès lors que l’on a compris cela, il n’y a pas d’alternative : il faut stopper les centrales au plus tôt ; mettre en place un programme vraiment incitatif de production d’énergie locale. Faire en sorte que l’auto-consommation soit plus intéressante que la revente au réseau (même si cela ne plaît pas aux actionnaires, qui sur le long terme perdront la maîtrise de l’énergie). Favoriser et accompagner les projets communaux de réseaux (de chaleur, de production électrique, etc : ce qui n’est pas viable à l’échelle individuelle devient possible à l’échelon d’un quartier, d’un lotissement. Diversifier au plus vite le mix énergétique. Poser des canalisations de gaz chaque fois et partout où que la voirie est refaite.
Par ailleurs, bien sûr, la rénovation thermique des bâtiments, avec un programme de grande ampleur, combinant crédits d’impôts, TVA réduite, formation des professionnels (vraie formation, pas des stages de 2 jours aboutissant à un label fleuri en vert).
Première conséquence : des économies d’énergie. Seconde conséquence : un secteur du bâtiment qui se porte mieux. Et quand le bâtiment va, tout va… Certes une telle opération ne sera pas éternelle. Mais tant qu’elle fonctionnera, elle permettra au moins de préparer l’avenir.
On pourrait faire des parcs « d’arbres à vent » en ville, le long des rues. Ces arbres produisent de l’électricité à partir du vent donc énergie renouvelable, design moderne, un peu coûteux mais moins que les éoliennes et l’électricité pourrait être utilisée sur place.
Bonsoir Marie-Christine. C’est une technologie dont je n’avais pas entendu parler. Merci d’avoir attiré mon attention là-dessus. Cordialement.
Le gaz produit autant de CO2 que le charbon. Il n’est donc pas la réponse à l’abandon du nucléaire.
Le bon mixte est sans doute du type 1/2 renouvelables et 1/2 nucléaire.
Le CO2 tuera la planète dans 100 ans.
Le nucléaire peut être dans 1000 ans, mais d’ici là ITER sera peut-être opérationnel ou solution propre pour le traitement des déchets nucléaire aura pu être trouvée.
Bonsoir Christian. Et merci pour votre réponse. Je ne partage pas votre optimisme concernant la fusion. Le Général de Gaulle y croyait, mais plus le temps passe et plus l’échéance recule. En ce sens, continuer à exploiter notre parc nucléaire est une fuite en avant. Par ailleurs, l’électricité nucléaire, par essence produite loin du besoin, n’est finalement pas très rentable. Avec un rendement du réacteur de l’ordre de 30%, et des pertes dûes à l’écheminent du même acabit, on arrive péniblement à une efficacité globale de 10%. Définitivement, je ne crois pas que ce soit une bonne voie.
Comme vous le soulignez le gaz émet du CO2. Mais le CO2 n’est qu’une partie du problème. Et je vous soutiendrais sans état d’âme sur le sujet du renouvelable si les technologies étaient au point. Mais nous en sommes loin ! Et dans le cas où elles fonctionnent, elles restent largement hors de portée des classes populaire (une chaudière à granulé, c’est 20 000 ! Là où la même en gaz coûté moins du tiers !).
Le bon mix, c’est déjà de réduire le besoin via une politique ambitieuse (et il faudra l’être, pour contrer l’absence de conscience écologique du nouveau locataire de la Maison Blanche !), et ensuite de trouver des solutions rapides et économiquement viables pour préparer l’avenir. En cela, je crois que le gaz est un bon compris : abondant, et pas trop cher. Mais je vous concède que ce n’est pas LA solution. J’ignore même si elle existe…
J’espère que notre génération restera dans l’histoire de l’humanité comme celle qui aura consommé le plus d’énergie fossile et qui aura le plus hypothéqué l’avenir de l’homme avec le danger des déchets nucléaires accumulés. Faisons le maximum pour aider et préparer la prochaine génération à consommer beaucoup moins d’énergie fossile, infiniment moins d’energie nucléaire, et pourquoi pas moins d’énergie tout court…