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Repenser la répartition des indemnités représentatives

Si le cumul des indemnités est plafonné, et donne lieu à des écrêtages, ce n’est pas forcément le cas lorsqu’un élu, parlementaire ou local, bénéficie d’autres revenus provenant d’une activité professionnelle (dans le privé ou le public : assistant parlementaire ou d’un autre élu par exemple). Cette indemnité, sorte de « forfait », traite de la même manière un élu qui se consacre à 100 % à son mandat, qu’un élu plus en dilettante, ce qui ne contribue pas à la valorisation du politique auprès des citoyens.
Par ailleurs, il existe un fossé entre des « petites » indemnités (maire d’une commune rurale, conseiller municipal d’une « petite » commune, conseiller d’arrondissement) et celles d’un conseiller départemental, régional ou d’un parlementaire. Or, c’est en revalorisant le rôle des mandats locaux, que l’on pourra envisager de réconcilier les citoyens avec la démocratie représentative.

La proposition consisterait d’une part à procéder à un écrêtage des indemnités représentatives en fonction des activités professionnelles déclarées, non en fonction du montant, mais du temps de travail déclaré.
D’autre part, afin de ne pas pénaliser les élus locaux contraints de conserver une activité professionnelle, notamment par la faiblesse de l’indemnité, les économies réalisées par l’écrêtage permettraient de financer une indemnité minimum (montant à définir mais par exemple calqué sur le SMIC) en-dessous du quel l’écrêtage ne pourrait avoir lieu.

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