Institutions et territoires Défendre une ruralité vivante Archives

Vitesse sur la route : un enjeu de mobilité, de liberté et d’égalité !

La mobilité est une question fondamentale pour les territoires ruraux, parfois enclavés, dont les habitants demandent de pouvoir bénéficier de la même égalité des chance que leurs concitoyens ruraux. Dans ce cadre, l’usage de l’automobile leur est indispensable dans la mesure où les transports publics sont inexistants dans ces territoires.
Du coup, limiter la vitesse à 80 kmh, c’est une atteinte de plus à leur mobilité, à leur liberté d’entreprendre, c’est brider leur capacité à agir, à être des forces vives de la nation… Eux qui vivent parfois à plus d’une heure de route de leur emploi. Au contraire augmenter la limitation à 100kmh (plus naturelle en ligne droite), c’est leur donner une chance de plus de réussir, d’être libre, innovant entreprenant. C’est aussi faire confiance à nos ruraux et à nos concitoyens qui savent adapter leur vitesse aux réalités de la route.

Politiquement, pour les raisons évoqués si dessus, ce projet d’abaissement des vitesses de circulation est très mal perçu par nos concitoyens… Pire, il renforce l’idée – peut être absurde mais ressentie comme telle – qu’ils sont des « vaches à lait » d’une politique routière répressive qui cache derrière des arguments sécuritaires et sanitaires, des objectifs fiscaux et pécuniaires.
Si nos concitoyens accepte relativement bien (sans forcement y adhérer) les réformes en cours (code du travail, chômage…) pour lesquels ils ont votés (à travers les élections présidentielle et législatives) ; il n’est pas sûr qu’ils tolèrent un tel projet qui n’était pas annoncé. La paix sociale, si difficilement maintenue ces derniers temps, grâce au dynamisme de notre gouvernement et de nos députés ; pourrait bien être compromise avec ce projet, susceptible de provoquer manifestations et débordements.

J’espère que le MODEM saura faire entendre cette voix de la ruralité, pour laquelle l’automobile, synonyme de mobilité, est indispensable.

Nous avons besoin de votre avis

Les réponses (1)

  1. Michel CHAPON dit :

    D’accord.
    Je soulignerai que les lois que nous, peuple de France, nous imposons à nous-même par l’intermédiaire d’une plume ou d’un clavier prolixe de nos élus sont des règles de vie en commun qui doivent être l’émanation de la majorité large (objectif irréaliste le consensus) de notre communauté nationale somme de chacune de nos diverses singularités.
    Néanmoins les personnes les plus concernées doivent avoir plus de poids que les autres : plus le journalier de la route matin et soir de haute marne, de la creuse ou de la mayenne que l’usager quotideien des métros et tramways des mégapoles régionales
    Quid de ceux qui ne veulent pas se plier à ce modus vivendi (coucou président MoDem) ? sanctionner … à la française, ou à la suisse ou à la finlandaise.
    Un égalitarisme mal compris, gravé dans la devise du pays nous fait autant souvent distribuer de façon égalitaire de l’argent public sans discernement des besoins du récipiendaire que punir de la même façon supposé égalitaire les contrevenants qui de façon militante ne veulent pas se plier au règles pour les veaux.
    Non à la diarrhée de panneaux divers, 30, 70, … un panneau de danger suffit, la maîtrise du véhicule est exigée et la prudence en cas de danger impérative. Un croisement en plaine picarde en hiver route sèche visibilité 2km toutes directions n’est pas dangereux. Un croisement dans un univers de mais du mois de septembre, visibilité 25m est très dangereux.
    Oui aux radars circulants, oui à une modulation vers le haut des amendes en fonction des revenus, même si cela ferait tousser quelques juristes haut perchés qui malgré leur indépendance ne doivent jamais oublier qu’ils doivent être les garants de nos droits et devoirs que nous nous définissons .
    Tous les véhicules à 4 roues ou plus qui me dépassent lorsque je roule très régulièrement à 92km/h, pour ne pas énerver les pressés, sont équipés de régulateurs et limiteurs utilisables, les biquets (ang. bickers) qui font de même perçoivent la vitesse à l’oreille et au vent, quelques routiers de la nuit d’un lointain Est, économes des péages prêts à me pousser si je ralenti dans la traversée d’un village.
    Oui le 80 est anti-rural. C’est le premier projet de grosse erreur politique pour remettre en selle un parti que l’on frémi de voir progresser chez les ruraux.
    Alors, MoDem de l’Assemblée et plus encore du Sénat faites remonter la raison qui court dans nos campagnes.
    La limite de vitesse n’est pas une vitesse à atteindre obligatoirement. C’est une limite. Le 80 est déjà en cours me semble-t-il déjà en cours pour les conditions de pluie, voir de route mouillée, et n’est toujours pas un minimum à atteindre sur route verglassée, … et sinueuse.
    J’adore la vitesse, si vous êtes comme moi, et certaines de mes connaissances, aller sur des circuits, éventuellement de kart, très grisant à « petite vitesse », le nez au vent, les oreilles dans le pot d’échappement et les fesses au ras du bitume, un plaisir si le circuit est mouillé.
    Ma crainte est l’augmentation des accidents par multiplication de dépassements dangereux deceux qui refuseront, accessoirement le mécontentement des ruraux qui pourrait débordé sur des choix sanctions pour des sujets autrement plus cruciaux, même si chaque vie est plus que précieuse

Laisser un commentaire

Participez-vous à la discussion?
N'hésitez pas à contribuer!

Laisser un commentaire