Sujets libres

Ecole inclusive ou sélective ?

L’Éducation Nationale en France court après deux lièvres à la fois et par conséquent elle ne peut réussir elle même quand elle se doit de faire réussir ses élèves.
Mais la faute ne lui incombe pourtant pas. L Éducation Nationale est une brave fille qui est toute dévouée à sa mission, si tant est qu’on veuille bien la lui définir clairement ! Or c’est là que l’on retrouve nos deux lièvres :

1 – Depuis une quinzaines d’années, Les écoles et les collèges sont dits inclusifs. En cela, vous devez comprendre que chaque enfant, quel que soit son handicap, a le droit de poursuivre sa scolarité dans l’établissement le plus proche de son domicile. Le professeur doit pouvoir adapter son travail, ses exigences aussi, à la particularité de chaque enfant qui lui est confié. Cette adaptation n’est d’ailleurs pas réservée aux enfants handicapés mais s’applique désormais à tous les enfants ayant des difficultés à suivre les programmes établis pour leur classe d’âge. La palette de l’enseignant va ainsi de la différenciation, à l’adaptation jusqu’à la différenciation pour mieux intégrer tous les enfants d’une génération au sein de son groupe (Rappelons que la maintien est interdit..ou presque).
Ce lièvre est un modèle finlandais ou suédois ; enfin scandinave ! Il voudrait que l’école soit bienveillante avec nos enfants et qu’elle encourage l’entraide, les travaux collectifs, l’acceptation de tous, l’épanouissement de chacun. C’est évidemment souhaitable mais il faut accepter que les enfants ne soient pas notés ; qu’il n’est ainsi pas envisageable de définir un classement. Les parents eux-mêmes réclament souvent ce type de comparatif au sein des classes afin de savoir si l’enfant est dans le groupe de tête ou dans le groupe en difficulté !

2 – Néanmoins, durant toutes ces années, La France n’a pas réformé son système de sélection. Celui-ci, très fortement accès sur les résultats des examens et de leurs spécificités, est à l’opposé d’un principe comme se voudrait être une école inclusive. Ce système garde pourtant une grande valeur républicaine : celui du mérite et donc de la possibilité pour chacun de s’élever dans l’échelle sociale. Cette recherche de la quantification des compétences serait le seul garant de l’égalité de tous, et surtout de celle de nos enfants. Aux meilleurs les plus hautes responsabilités pour un bien être commun.
Ce lièvre ci est bien français mais date d’une époque révolue car aucun élève, aujourd’hui, ne peut plus se prévaloir des mêmes chances dans toutes les écoles. Ceux d’entre nous qui avons la possibilité de suivre la scolarité de nos enfants, les dirigeons vers les filières ad hoc. Celles-ci ne sont absolument pas inclusives. On y prépare les élèves aux concours et par conséquent à reprendre les places de leurs aînés.

Les notes de cette contribution

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In medio stat virtus cette contribution me semble réaliste, pragmatique et nécessaire
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Décalé cette contribution est originale et innovante
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À peaufiner cette contribution me paraît intéressante, certains points restent encore à approfondir
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Why not cette contribution fait avancer le débat même si je ne la partage pas à 100 %

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