La transition écologique Rôle de l'Europe, l'Etat et des collectivités locales

des mesures incitatives à l’échelle nationale : mesures fiscales, multiplication des unités individuelles de production, poursuite du programme ITER

Reconduire les mesures fiscales incitatives actuelles pour l’isolation des bâtiments, les énergies renouvelables, le remplacement des véhicules polluants et contribuant au réchauffement climatique.
Pour favoriser l’achat de véhicules électriques par les foyers modestes, créer une exonération fiscale, plafonnée, comme elle existe pour les travaux d’isolation des maisons et logements ; avec la revente de leur véhicule diesel ou essence, ces foyers fiscaux n’auraient plus à payer qu’une somme modique supportable.
Encourager les communes en abondant la DGF d’un bonus, pour celles qui s’engagent dans la Charte du Développement Durable.

Favoriser la multiplication des unités individuelles de production d’énergie propre : – – Labelliser les solutions proposées par la recherche innovante et en diffuser l’information : des solutions individualisables peu coûteuses et économes existent mais elles sont peu connues : exemple les éoliennes par convection thermique, bien moins encombrantes que les grandes éoliennes ; ou l’énergie thermique en toiture, bien plus puissante que l’énergie photovoltaîque et à terme nettement moins polluante (désertification des terres sous les « champs de panneaux photovolataîques », et quand il faudra évacuer les déchets…).
– Favoriser l’autonomie énergétique des habitations individuelles par la production et le stockage de l’électricité, possible avec des batteries quand les sources d’énergie ont des temps morts (soleil, vent) : solution qui reste encore trop confidentielle. Cette autonomie réduirait la facture électrique, avec même parfois des excédents revendus à EDF, réduirait le gaspillage des pertes en ligne très importantes quand la zone de production est éloignée de la zone de consommation. C’est en perticulier le cas dans le Var, les Alpes Maritimes et sans doute ailleurs.

Poursuivre le programme ITER et EPR, car l’énergie nucléaire reste la moins carbonée. Et la moins chère si on ne s’obstine pas à vouloir démanteler les vielles centrales alors qu’il est possible de les « geler » sur place et de réparer les dômes en ciment atteints par le vieillissement (leur remplacement coûterait moins cher que le démantèlement de la centrale) : la connaissance technologique des centrales anciennes fait semble t’il en partie défaut aux ingénieurs actuels pour assurer cette maintenance : pourquoi ne pas mobiliser les ingénieurs retraités pour les former et retrouver des capacités opérationnelles ? utiliser l’espace généralement important autour des centrales pour implanter soit des EPR (quand ils leur construction sera maîtrisée ! mais cela renvoie à la perte de compétences des ingénieurs sur les infrastructures volumineuses béton et métal…) soit les futures centrales à fusion quand la technologie ITER passera du stade de la recherche à celui de l’exploitation (cela finira bien par arriver ).

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