introduire une part de proportionnelle ou le vote qualifié à tous les niveaux institutionnels
-Pour ce qui concerne l’Assemblée Nationale, une part de proportionnelle significative (20 % ?) pourrait corriger les excès du mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours car il ne faut pas oublier la principale vertu de l’élection majoritaire : avoir stabilisé les majorités de gouvernement ! Sauf à en revenir à la proportionnelle à un tour pour une représentation intégrale des différentes sensibilités ; mais on en connaît les conséquences néfastes d’instabilité paralysante des gouvernements de la IVe République, en raison des jeux de coalition des partis, coalitions différentes au gré des sujets soumis au vote de l’Assemblée ; avec un rôle disproportionné donné au petit Parti Radical, centriste, de toutes les coalitions, ce qui faisait dire à Edgar Faure avec humour, que « dans une porte l’essentiel ce n est pas la porte elle-même mais les gonds qui la font tenir » !
– Dans les conseils municipaux, pallier la proportionnelle actuellement encadrée et toute relative, pour certains dossiers comme le Budget, le PLU, par exemple : soit en faisant obligation d’informer la population en mettant en ligne les documents soumis au vote, en plus des réunions explicatives, avant de consulter la population à travers un « référendum d’initiative communale » organisé par le Maire par internet et consultation-papier pour les citoyens incapables. ; soit par l’institution du vote à la majorité qualifiée (2/3 des voix) , qui oblige à vraiment tenir compte de la pluralité des élus en les associant aux projets très en amont. Le risque de blocage est minime si on oblige également les responsables locaux (communes et intercommunalités) à fixer les réunions des conseils à des heures où la population peut assister aux séances normalement publiques de ces assemblées….
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