Préalable : définir le plus simplement possible la notion de métropole, largement ignorée encore en dehors des initiés et bien que la réforme territoriale date de 2010 ( loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, destinée à favoriser la coopération entre grandes agglomérations proches, situées au sein de grandes régions urbaines complexes en créant le « pôle métropolitain », sous la forme d’un syndicat mixte regroupant ces grandes intercommunalités) complétée par la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (dite loi MAPTAM) et complétée par la loi NOTRe de 2015 qui fait obligation à chaque commune d’intégrer un EPCI.
En résumé : le terme recouvre 2 notions : 1) Géographique : une métropole rayonne sur un territoire qu’elle polarise ; c’est la ville principale d’une région géographique, qui, à la tête d’une aire urbaine importante, par sa grande population et par ses activités économiques et culturelles, permet d’exercer des fonctions organisationnelles sur l’ensemble de la région qu’elle anime. Elle possede des fonctions de commandement dans les domaines économique, financier, et, pour les plus importantes, dans les domaines politique, culturel, de la recherche, des services rares. 2) Juridique : selon les lois successives de réforme des collectivités territoriales depuis 2010, c’est un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre regroupant un territoire de plus de 400 000 habitants ; soit, au 1er janvier 2018 , 22 métropoles :

Comment affiner la carte des Régions pour leur donner plus de poids, en la redessinant autour des plus grandes métropoles, s’appuyant sur des métropoles-relais, architecture structurante souhaitable ?
En effet, elles n’ont pas toutes le même poids Les dix premières aires urbaines de France sont Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille, Bordeaux, Nice, Nantes, Rennes et Strasbourg. Paris est la seule métropole de poids mondial. Lille, Lyon et Marseille sont des métropoles de poids européen et national. Restent les 12 autres, qui ne sont pas forcément les relais des premières, n’ont pas toujours le rayonnement suffisant pour polariser fortement une région, et se concurrencent entre elles, comme Rennes et Nantes ou qui, notamment dans le Bassin Parisien, subissant l’attractivité de Paris, n’ont pu développer pendant longtemps, les compétences propres à une grande métropole. Enfin, certains « déserts » n’offrent pas de » métropoles- relais » aux plus grandes, comme en Région Aquitaine. Sans compter le poids de l’Histoire et des provinces…. Comme en Région Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine.
D’où le casse-tête pour dessiner une nouvelle carte des 13 Régions lors du précédent mandat présidentiel. Sachant que des compétences déléguées par le ou les départements et Régions où elles sont situées confèrent des fonctions plus importantes à certaines : ainsi les capitales des 13 Régions. (voir la suite