Les bénévoles contribuent au pacte de notre société, leur travail doit être valorisé lors de la retraite

On oppose parfois bénévoles et professionnel. C’est comme si l’on opposait amateur et salarié. Il y a des bénévoles très professionnels et des salariés amateurs dans leur métier. Pour les bénévoles professionnels, il faudrait valoriser leur engagement au service du bien commun et les responsabilités qu’ils acceptent de porter. Pour la valorisation de l’engagement professionnel au service de la société, je n’ai pas encore de mode de prise en compte équitable à proposer. Pour l’acceptation de porter des risques, il y aurait une méthode simple. Dans toutes les associations financées à plus de 80 % par des fonds publics (donc soumises à des règles de contrôles strictes, par les institutions publiques), les Président, Trésorier et Secrétaire, devrait pouvoir accumuler des trimestre de retraite (régime général et complémentaire) car cela demande un investissement en temps et une prise de responsabilité dans l’intérêt d’un service public. La cotisation pourrait être financée par les financeurs publics de la structure, sur la base d’un trimestre par année d’exercice de la fonction et sur une rémunération fictive équivalente à un plafond de la tranche A du barème de la Sécurité Sociale, dès lors que la structure bénéficie d’au moins 1 M d’euros de fonds publics. Cela pourrait être porté à 2 trimestres pour les structures financées à au moins 5 M d’euros annuels, à 3 trimestres annuels pour au moins 20 M d’euros annuels et 4 trimestres / an pour un financement public à plus de 50 M d’Euros annuels.