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Lutte contre le terrorisme

Lutter contre le terrorisme suppose de traiter nombres de problèmes de nos sociétés tant sur le plan social, psychologique, géopolitique, criminologique, religieux etc.

Beaucoup a été fait mais nous pouvons et devons faire mieux

Un livre entier peut être écrit sur le sujet, mais nous avons besoin avant tout de poursuivre l’action visant à promouvoir nos valeurs d’où ces quelques propositions.

Mesures de lutte contre le terrorisme

– Nommer proprement les choses est le début de la lutte.
Ci-dessous, deux exemples.
L’acronyme Daech/Daesh qui veut dire Etat islamique en Irak et au Levant doit être remplacé par une expression française comprise de tous (autoproclamé état islamique ou groupe terroriste état islamique).
Le terme djihadiste est impropre car désigne la lutte et l’effort sur soi pour être dans le chemin de dieu. Ceux qui sont appelés Djihadistes par les médias ont, en termes religieux, choisit le chemin du mal et sont en opposition frontale avec l’écriture sainte. Le terme « hérétiques » est plus adapté.

– Limiter la propagande en interdisant aux médias (que le pays peut encadrer) de diffuser des informations sur les meurtriers (sauf pour les besoins d’une enquête de police). Beaucoup de meurtriers suicidaires cherchent une notoriété posthume qu’il est indécent d’accorder, par exemple, en diffusant des photos Facebook d’un meurtrier sur les chaînes d’information. Dans la même logique le produit d’actions violentes à visée blasphématoire ne doit pas être « valorisé » par une couverture médiatique, exemple : suite au saccage d’une mosquée en Corse des exemplaires du Coran à moitié brulés et au sol ont été diffusés sur les chaînes d’information. La liberté de la presse n’a pas à être remise en cause mais il y a des limites qui peuvent être contrôlées par le CSA.

– Enseigner le fait religieux à l’école. La lutte contre l’obscurantisme nécessite d’apporter la lumière à notre jeunesse là où menacent les ténèbres. L’enseignement de nos valeurs démocratiques doit aussi être réaffirmé, valeurs fondamentales qui sont partagées par les courants judéo-chrétiens (juif, chrétien et musulman) et bouddhistes.

– Améliorer et généraliser nos programmes de déradicalisation. Un intérêt marqué doit être porté à la psychologie des plus jeunes, des plus fragiles. Sans graves problèmes psychologiques pas de terrorisme.

– Réorganiser le renseignement qui est héritier de la guerre froide donc du culte du secret et du temps long pour passer à une culture du partage (notamment avec d’autres services) et du temps court.

N’hésitez pas à réagir, c’est ensemble que notre démocratie est forte et sera capable de relever les défis d’aujourd’hui et de demain tout comme elle a su relever ceux d’hier.

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