J’habite depuis 18 ans un lotissement où il y a 50 % d’étrangers naturalisés, à 1 km du quartier sensible de ma ville. On les a beaucoup aidés. Il semble qu’on leur ait donné les terrains et la Mairie cautionne leurs emprunts. Les relations entre nous sont bonnes, il y a eu des progrès, car au début, les femmes ne pouvaient même pas passer en voiture, les tapis étaient sur les murs tous les weekend (je n’osais plus inviter mes collègues…), etc….
Mais il reste encore des progrès à faire, je ne parle même pas des tenues vestimentaires, je parle du respect de nos lois. Tous les jours, les feux rouges sont brûlés, on passe devant moi chez le marchand de journaux, quand on ne tue pas les moutons dans le jardin….
Je pense que, tout en gardant sa culture, on peut essayer de s’intégrer comme l’ont fait les réfugiés du Vietnam , et que les autorités n’osent rien leur dire. Les pompiers, la Police… personne n’ose rentrer dans le quartier sensible d’à côté ! D’autre part, je suis contre la discrimination, mais pas pour la discrimination positive. La précédente Municipalité a embauché en priorité les habitants du quartier sensible, on leur a rénové tous les immeubles, rajouté des balcons, fait un Parcenciel où ils sont les seuls à aller, les enfants jouent au tennis pour rien, le car est gratuit pour aller à la plage etc…..
Je pense que tout cela contribue au rejet que nous pouvons avoir à leur sujet. Il faut une égalité de traitement. Par contre, c’est bien d’avoir dédoublé les CP pour que ces enfants fassent une meilleure scolarité et s’intègrent mieux plus tard.